Manier la carte de l’international est certainement un projet stimulant pour de nombreuses entreprises françaises et une condition nécessaire pour assurer une croissance durable. Choisir de faire des affaires et se développer dans un autre pays ne se limite donc en aucun cas aux mêmes méthodes qui sont étendues sur le marché français. Cela réclame une préparation soigneuse et la prise en compte d’un grand nombre de données supplémentaires. Par conséquent, certains facteurs doivent être pris en compte avant de démarrer une opération qui monopolise des ressources importantes telles que des ressources financières et humaines.
Se développer à l’international: quels avantages?
S’internationaliser est une véritable opportunité pour une entreprise de conquérir de nouveaux clients et, plus largement, d’amorcer un changement profond de stratégie commerciale. À l’instant où les frontières se multiplient et où les nouvelles technologies facilitent de plus en plus la communication, il peut être judicieux de profiter de cette mondialisation générale et de devenir universel à son tour. D’autant que cette approche pourrait résoudre de nombreuses impasses économiques. L’international a la capacité d’agir comme un levier stratégique pour l’entreprise, lui permettant à la fois de rompre avec la dépendance domestique et de faire face efficacement à la saturation universelle du marché. Il n’est pas toujours facile de persister compétitif face à un marché trop petit ou stagnant. Établir un nouveau réseau d’entreprises auxiliaires dans une région en plein essor est une opportunité d’être agile face à la concurrence tout en étant plus proche des principaux partenaires locaux. Ce serait une erreur de s’assurer que cette approche n’est pas dangereuse. L’expansion de votre entreprise à l’international a un impact positif sur le capital-risque. Les start-ups bénéficient non seulement d’un profil de différent risque, mais peuvent également profiter de la nouvelle localisation. En fait, une utilisation judicieuse des tendances du marché ou des opportunités de mise sur le marché plus agiles leur offre une distinction des sources de profit. Un accélérateur de start-up peut être sollicité pour profiter des programmes d’accompagnement personnalisé et qui correspond à chaque étape du cycle de vie du démarrage. Visitez ce site pour plus d’informations: businessfrance-tech.fr
Bien connaître l’environnement et la règlementation en vigueur
La principale chose à faire est d’analyser clairement le marché que vous souhaitez cibler. En ce sens, il faut aborder, point par point, tous les problèmes fondamentaux de ces derniers: l’existence de la concurrence, la rapidité des équipements... Ces divers indicateurs donneront une première idée de la maturité du marché et des ressources nécessaires pour lancer ses actions. Par exemple, un marché non concurrentiel impliquerait des efforts publicitaires de longue haleine, qui pourraient s’avérer particulièrement coûteux. Bien sûr, d’autres domaines tels que les identités culturelles, les langues, les préférences nationales ou les décalages horaires doivent également être pris en compte. Tous ces éléments sont des signaux qui vous permettent de construire une organisation commerciale et de support efficace pour réussir vos projets d’internationalisation start-up.
La première chose à retenir est qu’un bon produit ou un bon service ne suffit pas pour assurer le développement start-up. Même s’il répond à des demandes ou à des usages, il est essentiel qu’il contienne toutes les fonctionnalités requises pour se conformer à la réglementation en application. Le contexte de la gouvernance du numérique et des données personnelles en est un bon exemple. Dans l’univers numérique, cette norme est particulièrement sensible et demande un haut niveau de vigilance pour proposer ses solutions sur le marché local. Tout d’abord, vous devez comprendre l’argumentaire de vente. Par exemple, on évoque toujours la qualité de la technologie en France, ce n’est en aucun cas aux USA où l’interlocuteur parle de l’usage.
Prêt à regarder vers l’avant
Il existe un certain nombre de considérations logistiques, juridiques et fiscales que vous devez comprendre avant de déployer votre stratégie commerciale. À cet effet, des dizaines de formulaires détaillés sont disponibles sur le site internet de Business France, vous permettant d’aborder diverses problématiques telles que la gestion du risque transport, les modalités douanières export, la composition de conditions générales de vente ainsi que de contrats de franchise commerciale ou encore la protection de votre start-up française. La sélection du canal de vente est déterminante pour l’effort et l’investissement à consentir. La vente en direct ou le dropshipping vous donne le contrôle sur vos clients, votre image de marque et vos outils de communication. Mais cela suppose aussi une logique d’implantation lourde: participation à des salons, implantation de bureaux permanents, de succursales, voire de filiales. Dans certains pays, il peut s’agir simplement d’une coentreprise avec un partenaire local. Il n’est pas toujours plus facile de passer par un distributeur implanté localement. Les entreprises de haute technologie doivent trouver des perles rares, posséder des compétences techniques et la capacité d’entretenir leurs produits de manière fiable.
Construire une bonne force de vente
À ce stade, il existe deux possibilités: les méthodes directes et les ventes indirectes. Les méthodes directes sont particulièrement coûteuses et peuvent avoir un impact très important sur les ressources qui sont monopolisées dès le départ avant tout turnover (recrutement de formation, des équipes, etc.). À noter également qu’il peut être intéressant de solliciter des entrepreneurs étrangers de groupes dont les sociétés travaillent déjà pour signer plus rapidement la principale référence locale. En revanche, opter pour une approche indirecte, plus tactique, permet d’accélérer le cycle de vente et de créer une relation « gagnant-gagnant » avec des associés locaux déjà établis et de rechercher des offres nouvelles pour se différencier et renforcer son avantage concurrentiel. Si le recrutement de partenaires complémentaires peut faciliter sa start-up innovante, il reste crucial de placer un positionnement fort sur la gestion des relations commerciales. Cela concerne notamment la définition d’une feuille de route et d’un business plan, qui présentent des moyens et des objectifs « réalistes » de vérification mutuelle.
Conquérir un marché demande de l’immersion, car gérer l’activité depuis la France ne fonctionnera pas. Il faut donc qu’un des décideurs du start-up s’y rende, non seulement pour prendre le contact final, mais se saturer de sa culture d’entreprise, saisir les dynamiques économiques locales et répondre aux événements actuels.